Pour avoir une bonne improvisation, il y a des tas de petites techniques afin de garder en haleine votre public. Il y a des tas de petits secrets pour réussir son improvisation et je vais vous partager les miens dans cet article. Une fois votre lecture terminée, vous pourrez jouer quelques mélodies et vous aurez moins peur de vous lancer.
Sommaire
Une mélodie c’est aussi du rythme
Lors d’une improvisation, n’oubliez pas que le rythme est une part importante qui peut faire la différence. Attention, je ne dis pas qu’il faut lancer plein de notes pour enchaîner des doubles ou triples croches pour la performance. Mais si vous placez quelques contre temps cela peut donner un effet sympa. Vous pouvez aussi vous décaler sur les rythmes de la basse. Si la basse joue sur les premiers et troisièmes temps, vous pouvez appuyer sur le deuxième et le quatrième.
Une improvisation qui reste dans la tête
Des fois, il est conseillé de jouer un petit motif et de le recommencer. J’entends souvent cette technique au piano. Cela permet de rentrer dans la tête et de faire chanter le public avec vous. La partie gênante de cette méthode, c’est qu’il peut être difficile de ressortir de ce schéma et que si vous le répétez pendant toute votre improvisation, les gens risquent de se lasser.
Des effets de notes
Lors d’une improvisation, vous pouvez attaquer les notes un peu plus basses pour vous replacer à la bonne hauteur ou appuyer à moitié sur les pistons pour avoir quelques effets qui peuvent sonner. Vous pouvez aussi faire du growl. C’est-à-dire de faire rouler l’air dans votre gorge avant de l’envoyer dans votre trompette. C’est le même principe que pour faire rouler les R. Vous pouvez aussi faire vibrer votre langue entre le palais et les dents du bas. L’effet ressemble au growl, mais avec des attaques en T.
Des notes qui grincent
Des fois, il peut vous arriver de vous rendre compte que vous avez joué la mauvaise note au mauvais moment. Assumez-la et déplacez-vous via des chromatismes vers une note qui sonne à la façon d’une note glissée à la guitare ou à la basse.
Il peut être possible de jouer des notes de passage de la façon suivante. Imaginons un II-V-I en Do majeur. La grille enchaînera les accords suivants : Dmin7 – G7 – C7.
Les notes du premier accord sont Ré, Fa et La. Si vous jouez un sol sur la première mesure, il ne sonnera pas vraiment bien, mais lorsque la deuxième mesure commencera, la note se mettra à sonner d’un coup et on ressentira comme une libération. Dans un morceau, essayez toujours de trouver ces notes, le fait d’avoir quelques passages sous tension permet à votre auditoire de réagir et c’est ça qui est important.
L’improvisation c’est comme un bon thriller
Lorsque l’on joue une improvisation, il faut réussir à trouver un bon équilibre entre les différentes phases où la tension monte et où il y a un petit relâchement afin de finir à l’apogée final. C’est un peu la même méthode que Bernard Weber explique pour écrire des livres dans des vidéos que vous trouverez sur YouTube.
Conclusion
Avec tous ces petits secrets et en pensant bien à faire monter la pression, vous ferez des improvisations dont vous serez de plus en plus fière et surtout, vous prendrez plaisir à en jouer et cela s’entendra de plus en plus. Le vrai grand secret de l’improvisation est le même que celui de la musique en général, c’est la répétition. Du coup, lancez-vous. Pour avoir plus de détail, vous pouvez télécharger le livre bonus offert lors de l’inscription à la newsletter.