Voici le premier article de la catégorie Success Story. Dans ce type d’article, je vous parlerai d’une personne ayant agi dans le domaine de la musique (musicien ou pas). Et dans ce premier article, je vous parlerai de Jean Claude Decalonne, président de Feeling que j’ai rencontré récemment et avec qui j’ai eu une longue discussion sur ce que peut apporter la musique.
Sommaire
Qui est Jean Claude Decalonne
Tout d’abord, luthier de formation, il est le président du magasin de musique Feeling à Paris. Mais il est aussi très actif dans le milieu associatif de la musique. Il a tout d’abord développé l’association « Classes Orchestre » entre 1998 et 2009. En 2010, il met en place l’association Passeurs d’Arts. Cette association permet de créer des orchestres dans les banlieues défavorisées.
La rencontre
Vous vous demandez peut-être comment ce fait-il que je sois allez chez Feeling pour discuter avec lui. Tout a commencé avec l’article sur l’essai de la trompette Eagletone et l’importance d’avoir du bon matériel pour faire de la musique. Il m’a donc contacté par mail et m’a proposé de se rencontrer pour parler plus en détail de la nécessité d’avoir du bon matériel pour découvrir la musique. Au fil de la discussion, j’ai découvert un homme passionné, et qui se donne les moyens pour que la musique fasse partie du quotidien des jeunes français.
Sa démarche
Lors de la création d’Orchestres à l’école il souhaite mettre en place un système comme celui de Maestro Abreu au Venezuela, El Sistema. Celui-ci consiste à fournir des instruments à des enfants issues des bidonvilles afin de leur apprendre la musique et de les faire jouer tous ensemble. Ce système a été mis en place en 1975 et depuis, beaucoup de jeunes étant passés par ce système se sont épanouis dans la musique et ont eu un meilleur avenir que celui qui les attendait. Jean Claude Decalonne a donc décidé d’importer cette méthode en France en allant proposer cette mise en place dans les zones défavorisées. Après plusieurs contacts avec les directeurs de conservatoire et de collèges (dont plusieurs échecs), la formule commence et les premiers élèves commencent à participer. Les élèves s’investissent et prennent du plaisir à jouer ensemble. Le projet classe Orchestre venait de naître.
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Une réussite en demi-teinte
Après plusieurs années, les élèves prennent du plaisir à participer à ce projet et ils progressent. Cependant, suite à un changement d’équipe municipal et à des divergences d’opinions sur le développement de ce projet, c’est la fin de Classe Orchestre. Mais ce qui pourrait être vu comme un échec par certains, Monsieur Decalonne le voit comme une opportunité de développer un second projet correspondant plus à l’image qu’il souhaite, en s’entourant d’une équipe qui a vraiment la même vision à long terme que lui. Classe Orchestre vient de devenir Passeurs d’Arts.
Une transformation bénéfique
Suite à ces événements, il a fallu trouver de nouveaux partenariats pour développer ce nouveau projet. Après quelque temps, plusieurs bénévoles ont rejoint l’équipe ainsi que des mécènes ce qui a permis de développer l’organisation et financer de l’équipement. Aujourd’hui, le projet est présent dans plusieurs régions de France et les partenariats avec des professionnels de la musique sont de plus en plus nombreux.
Cependant, nous sommes encore loin du taux vénézuélien d’orchestre scolaire, il y a encore beaucoup de choses à faire dans ce domaine.
Pour plus d’information sur ce projet et pour savoir comment être utile pour son développement, il suffit d’aller sur leur site.
Une réflexion sur « Rencontre avec Jean Claude Decalonne »